Author: Nicolas Zucchet

Comme l’association Tremplin en France, Tremplin Belgium intervient dans des établissements du secondaire où peu d’élèves souhaitent entreprendre des formations longues, pour les encourager à entreprendre des études dans les sciences, les techniques et technologies.

En 2011-2012, l’association sans but lucratif (a.s.b.l) a effectué des projets d’ingénieurie avec des élèves du secondaires (construction d’un barrage, d’un pont) et de la remédiation auprès d’élèves en difficultés.

Ces actions ont été effectuées dans 5 écoles, 4 se trouvent à Bruxelles, la dernière à Liège. Vous trouverez des photos et des précisions sur le site de l’a.s.b.l.

Bonne rentrée à eux !

Le 28 mars dernier, à l’école polytechnique, l’association Paestel (dont Tremplin est l’un des membres fondateurs) a organisé une journée de débats et de réflexions sur l’ouverture sociale.

©  école polytechnique / J. Barande

Cette journée animée par de nombreux acteurs de l’égalité des chances au niveau institutionnel et associatif, a permis de faire émerger 11 propositions pour faire avancer l’ouverture sociale dans l’enseignement, qu’il est possible de consulter sur le site de Paestel.

Lors de cette journée, les différents dispositifs constituant le réseau Paestel ont pu se présenter. Cela a aussi été l’occasion de permettre aux jeunes élèves investis dans ces initiatives de découvrir l’école polytechnique, et en particulier, le laboratoire de chimie du phosphore et des hétéroéléments du département de synthèse organique.

©  école polytechnique / J. Barande

Lors de la visite, les élèves ont eu l’occasion de découvrir les métiers associés à l’univers de la chimie.

©  école polytechnique / J. Barande

Une journée riche en partages de toutes sortes !

Ce mois-ci, retrouvez un article sur l’association Tremplin dans la revue "la Jaune et la Rouge".

L’occasion de faire le point sur les différents développements de l’association et le témoignage de Samantha, boursière de la fondation de l’école polytechnique.

Ce mercredi 23 novembre a eu lieu, à l’école polytechnique, la signature de la convention relative à la cordée "Tremplin-Polytechnique", en présence du général Xavier Michel, directeur de l’école polytechnique, de Jean-Pierre Levistre, Inspecteur d’académie – Inspecteur pédagogique régional en charge des cordées de la réussite à l’académie de Créteil, d’Arnaud Passalacqua, président de l’association et des représentants des deux lycées pivot (le lycée Sainte-Geneviève et le lycée Saint-Louis) et des 10 lycées-sources de la cordée.

 

^{©  école polytechnique / J. Barande}

Signature des 16 exemplaires de la convention

La signature de ce texte officialise le partenariat entre les lycées-sources de la cordée, présents en Seine-Saint-Denis et en Seine-et-Marne, les deux lycées pivots avec des classes préparatoires, et l’école polytechnique, tête de la cordée, et notre association.

Localisation des différents acteurs de la cordée en Ile-de-France

Les acteurs ont pu discuter entre eux :

©  école polytechnique / J. Barande

La journée a été conclue par une visite de différents laboratoires de l’école polytechnique. Ici, le Laboratoire d’Utilisation des Lasers Intenses :

©  école polytechnique / J. Barande

 

L’association Tremplin, déjà signataire, le 24 novembre 2010, de la Charte des cordées de la réussite, vient de voir son action reconnue par le label "Cordée de la réussite".

Selon le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, une cordée de la réussite est fondée sur la mise en réseau d’établissements d’enseignement supérieur (grandes écoles, université, lycée avec classes préparatoires…) et de lycées, accueillant une proportion importante de jeunes de milieu modeste ou issus de quartiers prioritaires.

La cordée "Tremplin – Polytechnique" regroupe donc un établissement du supérieur : l’école Polytechnique, deux lycées avec des classes préparatoires, le lycée Ste Geneviève (Versailles) et le lycée St Louis (Paris 6^ème) et 9 lycées, dont 8 situés en Seine Saint-Denis, et un situé dans la Seine et Marne.

Une belle reconnaissance du réseau entretenu par l’association Tremplin entre ces établissements !

 

Partis depuis dimanche 17 juillet, mat’ les vacances nous envoie régulièrement des nouvelles via un blog !

Où vous pourrez découvrir, entre autre, des fractales, des randonnées, du langage binaire, des vélos et des "dictées de l’enfer"…

Depuis sa création, l’association Tremplin travaille avec le lycée Alfred Nobel, à Clichy-sous-Bois, pour aider les lycéens volontaires des sections scientifiques à se projeter vers des études supérieures longues. Toutes les semaines, l’association y effectue des séances de tutorat, y compris lorsque des incidents violents avaient secoué la ville en 2005.

Sur la base du baccalauréat 2014, le lycée Alfred Nobel apparaît comme un des meilleurs lycées pour sa « valeur ajoutée » d’après les indicateurs de l’éducation nationale. En effet, avec un taux de réussite de 85% (84% pour la seule série scientifique), le lycée a fortement progressé depuis 2008 (où la réussite était de 63%) mais surtout, il a fortement amélioré sa performance par rapport à ce qui était prévu compte tenu de l’origine sociale des élèves et de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet. Par rapport à ce critère, le lycée Alfred Nobel est le meilleur d’île-de-France.

Cette valeur ajoutée est apportée par le travail de l’ensemble de l’équipe enseignante du lycée. Le partenariat entre notre association et le lycée, depuis 15 ans, a y sans doute contribué, comme le note un journaliste du journal « Le Monde », à propos des « dispositifs qui préparent aux filières sélectives du supérieur et qui contribuent à réécrire des destins scolaires qui semblaient tout tracés »

"à caractéristiques scolaires, sociales, âge et sexe données, un élève scolarisé dans un lycée favorisé envisagera des études plus longues que si il effectue sa scolarité dans un lycée défavorisé."

Cette phrase est extraite d’une publication du Centre d’étude et de REcherche sur les Qualification. Elle indique que dans les lycées où Tremplin intervient, mêmes les lycéens issus de milieux aisés ont moins d’ambition pour leurs études que leurs camarades issus de lycées favorisés et ce même avec des résultats scolaires encourageants.

L’évaluation de l’action de l’association Tremplin par le CNRS a permis de montrer que près de la moitié des élèves Tremplin sont issus de familles dans lesquelles aucun parent n’a obtenu le baccalauréat. Les choix d’orientations de ces élèves sont en général plus courts car ils ne connaissent moins bien les études supérieures et leurs débouchés.

Cette étude du Céreq va plus loin et conforte le choix de l’association Tremplin de ne pas sélectionner les élèves selon des critères sociaux. En effet, dans les lycées où Tremplin intervient, les effets de pairs tendent à diminuer les ambitions d’études des lycéens de tous milieux. Les séances ouvertes à tous les élèves volontaires permettent d’augmenter les ambitions d’études de tous et ainsi de lutter contre les inégalités entre lycées.

"Même si les perspectives d’études relèvent de choix, de préférences et d’histoires individuelles, elles restent marquées par des différences inhérentes à l’organisation du système éducatif"

En association avec les équipes pédagogiques des lycées, l’association Tremplin apporte des solutions pour lutter contre les inégalités entre lycées.

198 lycéens participent actuellement au tutorat Tremplin. Si chaque tuteur s’assure de bien connaître son groupe d’élèves, il est bien évidemment difficile pour l’association de les connaître tous, de connaître leurs ambitions, leur milieu familial, leur niveau scolaire…
 

Une séance de tutorat à Sevran

L’étude scientifique présentée dans le précédent billet a permis de préciser quelques caractéristiques des élèves qui rejoignent l’association et sur leur environnement. Par exemple, dans les communes où sont situés les lycées Tremplin (présentés ici), 30,5% de la population n’a pas de diplôme, pour une moyenne nationale de 19%. De plus, à part à Cachan et au Kremlin-Bicêtre, rares sont les personnes à avoir obtenu un diplôme supérieur à bac+2. Ces informations permettent de s’apercevoir de l’importance d’agir dans ces quartiers.

 

En zoomant sur les classes de première et de terminale S où Tremplin agit, nous apprenons que près de la moitié (49%) des élèves viennent de familles dans lesquelles aucun des parents n’a obtenu le baccalauréat, et 59% a au moins un parent immigré. Globalement, les élèves Tremplin présentent des caractéristiques similaires par rapport au reste de la classe, avec 45% de parents n’ayant pas obtenu le baccalauréat et 62% d’enfants d’immigrés. Le taux de boursier est également similaire et élevé (pour des élèves lycéens), se situant à 29% pour les élèves Tremplin et 30% pour les autres.

La participation au tutorat étant volontaire, il n’est pas étonnant de retrouver une plus grande proportion d’élèves intéressés par les mathématiques à Tremplin que dans le reste de la classe. Un bon niveau en mathématiques est aussi un facteur influençant la participation au séances, mais en moyenne, ce facteur est deux fois moins important pour faire le choix de Tremplin.

à côté de ces informations, un grand nombre de caractéristiques sont désormais disponibles pour l’information et décrite dans le document d’évaluation de l’association. On retiendra que les élèves Tremplin sont issus de familles peu diplômées et souvent issues de l’immigration et que leur motivation pour les mathématiques les pousse à suivre les séances Tremplin.