Une mise en évidence des inégalités entre lycéens face aux études supérieures

"à caractéristiques scolaires, sociales, âge et sexe données, un élève scolarisé dans un lycée favorisé envisagera des études plus longues que si il effectue sa scolarité dans un lycée défavorisé."

Cette phrase est extraite d’une publication du Centre d’étude et de REcherche sur les Qualification. Elle indique que dans les lycées où Tremplin intervient, mêmes les lycéens issus de milieux aisés ont moins d’ambition pour leurs études que leurs camarades issus de lycées favorisés et ce même avec des résultats scolaires encourageants.

L’évaluation de l’action de l’association Tremplin par le CNRS a permis de montrer que près de la moitié des élèves Tremplin sont issus de familles dans lesquelles aucun parent n’a obtenu le baccalauréat. Les choix d’orientations de ces élèves sont en général plus courts car ils ne connaissent moins bien les études supérieures et leurs débouchés.

Cette étude du Céreq va plus loin et conforte le choix de l’association Tremplin de ne pas sélectionner les élèves selon des critères sociaux. En effet, dans les lycées où Tremplin intervient, les effets de pairs tendent à diminuer les ambitions d’études des lycéens de tous milieux. Les séances ouvertes à tous les élèves volontaires permettent d’augmenter les ambitions d’études de tous et ainsi de lutter contre les inégalités entre lycées.

"Même si les perspectives d’études relèvent de choix, de préférences et d’histoires individuelles, elles restent marquées par des différences inhérentes à l’organisation du système éducatif"

En association avec les équipes pédagogiques des lycées, l’association Tremplin apporte des solutions pour lutter contre les inégalités entre lycées.